Notre époque est marquée par une crise d’une grande ampleur qui fait craindre le pire pour l’avenir, à moins d’un changement profond et radical de société.
Ce numéro des Nouveaux Cahiers du socialisme tente de comprendre et d’analyser l’acharnement actuel à compromettre l’avenir de l’humanité par la dégradation l’écosphère. Il postule qu’on ne peut le saisir qu’à partir d’une analyse d’ensemble d’un système pour lequel la nature comme l’humain sont d’abord l’objet d’une exploitation profitable. Le mode de production capitaliste privatise la nature et ses ressources et socialise les coûts écologistes et humains. Son productivisme, qui se traduit dans une hyperconsommation, menace désormais la vie. Car nous subissons une crise écologique sans précédent. Ce contexte rend urgent la nécessité de repenser le monde, de changer de paradigme.
Après avoir fait la genèse de l’écosocialisme et de sa nécessité, notre dossier explore des pistes de réflexion transitionnelles pour sortir du capitalisme et préserver l’écosphère. Bien qu’acteurs importants, les mouvements et les partis verts ne se définissent pas nécessairement comme écosocialistes et plusieurs s’adaptent au capitalisme, qu’il s’agirait de verdir. Est-ce possible ? N’est-ce pas une grave erreur de perspective ? Si oui, pourquoi ? L’analyse de quelques enjeux environnementaux et des mobilisations sociales importantes qu’ils suscitent permet de mieux répondre à ces questions.
Au coeur de la préoccupation des auteur.e.s : face à cette crise historique sans précédent, quelles sont les voies permettant d’empêcher la barbarie écocidaire de s’approfondir
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.